L’emailing en infographie

L’emailing est un outil commercial et marketing qui rentre dans une démarche d’acquisition de clients et de lead nurturing.

Il existe des tonnes d’indicateurs clés de performance que l’on peut rattacher à l’emailing mais comment ne pas s’y perdre ?

Découvrez dans cette infographie 6 KPI indispensables à la bonne mesure de ses performances.

L’emailing est un outil qu’il faut connaitre pour créer des stratégies optimisées et performantes.

Avec l’équipe Tamento, découvrez notre formation pour devenir expert dans cette pratique et générer des leads qualifiés.

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Découvrez les mentions légales et obligatoires pour les dépliants et flyers

Les dépliants et les flyers peuvent être un bon moyen de faire passer un message, promouvoir un événement ou un produit… Ce sont des supports de communication imprimés sur du papier. Ils ont pour mission de délivrer un maximum d’informations sur petite surface. Il s’agit de mini-affiches publicitaires faciles à lire, à déplacer et à comprendre. 

Un dépliant est un support publicitaire qui permet de mettre en avant son entreprise ou de promouvoir ses nouveaux produits. Ils sont souvent distribués dans les salons professionnels ou magasins. C’est en quelque sorte un prospectus composé de plusieurs volets qui s’ouvrent au fur et à mesure de la lecture.

Quant au flyer, c’est un support beaucoup utilisé pour promouvoir un événement tel qu’une soirée, un concert ou encore une journée portes ouvertes. Aussi appelé tract ou prospectus, il a pour mission de vous donner envie de consommer un produit ou de vous rendre à un événement.

On pense souvent à travailler leurs contenus et leurs présentations, ou encore à l’endroit et à quel moment ils vont être distribués. Cependant, nous ne faisons pas forcément attention à des points très importants : respecter la réglementation

Oui, des mentions légales sont obligatoires et doivent figurer sur le flyer ou la brochure.

L’auteur de la demande d’impression du document est responsable de l’application de ces mentions légales. S’il manque une ou plusieurs informations, il sera le seul responsable et encourt des pénalités financières. L’imprimeur n’est à aucun moment responsable.

Les informations sur la société, sur l’imprimeur, la langue utilisée et les réglementations environnementales sont des mentions à obligatoirement indiquer sur vos documents avant leur distribution.

Les informations sur la société :

Si vous êtes immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés, vous devez présenter les informations suivantes régies dans les articles R123-237 et R123-238 du commerce :

  • Montant du capital social pour les sociétés commerciales.
  • La dénomination sociale (nom de l’entreprise) et l’adresse du siège social.
  • Le numéro R.C.S accompagné du nom de la ville ou l’immatriculation est enregistré.
  • La forme juridique (SAS, SA, SARL…) de la société et le numéro de SIREN.
  • S’il y a lieu, l’état de liquidation ou le gérant-mandataire ou locataire-gérant.

La sanction prévue pour le non-respect de ces obligations est une amende de 750€. Seul le manquement du capital social ne sera pas pris en compte.

Les informations sur l’imprimeur :

Sur chaque exemplaire, doit également figurer les informations sur l’imprimeur :

  • Son nom
  • Son adresse 

Ces obligations sont rédigées dans l’article 3 de la loi du 29 juillet 1881.

En cas d’exception, si vous imprimez vous-même vos flyers, pas besoin d’indiquer votre adresse ou votre nom, mais seulement la mention “imprimé par nos soins” ou “IPNS”.

De ce fait, la sanction prévue pour le non-respect de cette obligation est une amende de 3 750€.

Les informations sur les éventuelles traductions :

Si vous insérez des messages écrits dans une autre langue que celle utilisée sur le territoire, vous êtes dans l’obligation de les accompagner par une traduction française.

La loi n°94-665 du 4 août 1994, décret n°95-240 du 1995 relative à l’emploi de la langue française caractérise cette réglementation.

Ainsi, la sanction prévue pour le non-respect de cette obligation est une amende de 750€.

Les informations sur l’environnement :

Sur chaque exemplaire, flyer et dépliant, doit être présenté la mention obligatoire :

  • “Ne pas jeter sur la voie publique” (article L.541-10-1 du code de l’environnement).

La sanction prévue pour le non-respect de cette obligation est de 1 500€.

En revanche, les mentions relatives à l’impression sur papier recyclé ne sont pas obligatoires.

Les informations sur l’alcool et les produits alimentaires :

Une mention relative à l’éducation nutritionnelle doit être présente sur vos documents si vous mettez en avant des produits alimentaires manufacturés (boissons ou aliments).

Il n’existe pas de mention type obligatoire à placer sur vos créations, mais certaines mentions sont souvent utilisées comme : “Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas” ou “ Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière”.

De plus, les mots “L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération”, doit-elle être présente sur vos flyers ou dépliants si celui-ci concerne des boissons alcoolisées. La loi Evin du 10 janvier 1991 encadre la publicité sur l’alcool d’afficher cette mention sur chaque création.

Informations supplémentaires :

  • Si vous partagez des photos, le crédit photo à côté des images, doit préciser le nom du photographe et s’il y a lieu, le nom de la banque d’images.
  • La mention “photo retouchée” doit également figurer sur vos photos le sont.
  • Évitez de mettre en avant de la monnaie, cela peut être perçu comme de la fausse monnaie (article 442-1 du code pénal. La sanction peut s’élever jusqu’à 450 000€ et 4 ans d’emprisonnement).

Le respect de toutes ces mentions vous évitera un grand nombre de désagréments. Vous pourrez profiter pleinement des avantages de ces petites affiches publicitaires et les distribuer où vous le souhaitez.

Boîtes aux lettres remplis de prospectus.

Quel avenir pour la publicité display pour 2022 ?

Avec l’arrivée des nouvelles technologies, la publicité a amplement évolué, poussant les entreprises à communiquer à travers le digital.Le display est un des formats les plus populaires du Web. Il est en constante progression ces dernières années.L’année 2021 a connu de nombreux changements, tous ces bouleversements ont modifié notre façon de communiquer et de faire de la publicité.À travers cet article, vous découvrirez l’univers de la publicité display et nous vous dirons tout sur son avenir en 2022 !

Publicité display 

Le display, aussi appelé affichage en français ou publicité en ligne, correspond aux types d’espaces publicitaires vendus sur Internet, comportant un élément graphique comme une image ou une vidéo.

Le display peut être diffusé sur plusieurs supports comme l’ordinateur, le mobile ou encore la tablette.Il est mis en ligne sous formats publicitaires digitaux, comme les bannières, pavés, habillage et sont diffusés sur Internet, YouTube, Gmail, sur des blogs et divers supports.

Le site éditeur correspond au site sur lequel est publiée la publicité.

Tous les sites peuvent faire apparaître de la publicité display, il n’est pas question de taille. Les petits comme les grands sites peuvent afficher de la publicité sur leur site.Le Display ne s’adresse pas qu’aux gestionnaires de sites, les magasins physiques peuvent eux aussi être touchés par votre publicité.

Il existe deux possibilités pour afficher une publicité sur un site Internet :

Premièrement, l’achat en direct !

Il vous suffit simplement d’entrer en contact avec le site avec lequel vous souhaitez travailler.

Vous devez contacter l’éditeur web qui sera chargé de vous faire parvenir sa grille tarifaire ainsi que toutes les informations sur son site. De ce fait, vous pourrez échanger avec lui sur ses tarifs et sa manière de travailler, une fois un terrain d’entente trouvé et vos visuels envoyés à l’éditeur, votre annonce pourra enfin être mise en ligne.

Ces étapes sont bien évidemment à reproduire pour chaque site sur lequel vous souhaitez partager votre contenu.

Deuxièmement, les plateformes intermédiaires

Les plateformes telles que Google Ads sont missionnées de mettre en contact les annonceurs et les éditeurs de sites.

Grâce à elle, vous pourrez communiquer avec vos cibles, et cela peu importe votre secteur d’activité.Dorénavant, Google propose de créer des annonces responsive s’adaptant indéfiniment à tous les formats d’écrans.Un seul format de vos visuels vous sera demandé, ainsi plus besoin de créer vos annonces sous différents formats pour chacun des sites. L’outil sera chargé de redimensionner les visuels selon les sites sur lesquels vous souhaitez être présents.

La publicité Display regroupe un grand nombre d’avantages, parmi eux :

  • Obtenir une grande visibilité à moindre coût : La publicité Display propose 2 modes de facturation :
la facturation au coût par clic (CPC):

C’est à dire que vous ne payez que lorsqu’un utilisateur clique sur une de vos annonces.

la facturation à l’affichage :

Qui correspond au coût pour 1000/CPM, vous choisissez le coût pour 1000 affichages de vos annonces.

  • Flexibilité et maîtrise : Il vous est possible de modifier, mettre à jour, arrêter votre campagne à n’importe quel moment ! Même une fois publiée, vous avez toujours la main sur votre communication.

  • Communiquer de manière ciblée : Vous êtes libre de choisir sur quels sites vous souhaitez partager votre contenu publicitaire. Il est ainsi plus facile de toucher sa cible.

  • Géolocalisation : Il vous est possible de délimiter un rayon autour de votre zone. Si vous souhaitez toucher un public dans une zone précise, il ne vous suffit que de paramétrer le rayon de votre campagne.

  • Faites ressortir toutes vos envies : Google offre un large choix de possibilités concernant les formats d’annonces, elles peuvent être sous la forme textuelle, en bannières ou encore sous forme de vidéos.

La publicité Display en 2022 :


La crise sanitaire à beaucoup modifié le marché publicitaire. Beaucoup d’entreprises se sont mises à communiquer sur Internet grâce au display durant les derniers événements sanitaires. 

2022 sera encore meilleure que l’année passée, les publicités sur ordinateur et smartphones représentent 43% des dépenses publicitaires totales aux États-Unis.
Pour 2022, ce chiffre devrait se situer autour des 52%.

Vous l’aurez compris, le display est LE canal sur lequel il faudra investir et être présent.D’après les prévisions de Zenith (Publicis Media), les investissements publicitaires augmenteront en France. L’agence prévoit une croissance de +9,3% en 2022.Les publicités mobiles domineront les publicités sur ordinateurs et sur d’autres canaux de diffusion comme la radio, la télévision et la presse écrite.

Les annonces responsive font partie des raisons de ce pic. De moins en moins d’utilisateurs utilisent leur ordinateur pour se rendre sur un site web ou encore pour lire un article. Avec un téléphone mobile, tout est plus simple, de ce fait les entreprises se mettent de plus en plus à partager leur publicité sur cet outil.

La publicité responsable est également un gros point qui sera développé en 2022, de plus en plus d’entreprises font attention à leur manière de communiquer et sont soucieuses de notre planète.

Les publicités display ne sont pas un média qu’il faut négliger. Le marché du display ne cesse d’augmenter et les années futures ne seront que prometteuses pour ce média.

Vous êtes désormais au courant de ce qu’est la publicité display et quel avenir 2022 lui réserve. Si vous souhaitez lancer vos campagnes de publicité display, vous pouvez assister à l’une de nos formations Google Ads en suivant ce lien : https://formations.tamento.com/formation-google-adwords

Comment monétiser son blog efficacement ?

Tout le monde ne le sait pas mais un blog peut vous rapporter gros si vous le monétisez ! Il vous suffit dans un premier temps de trouver des thématiques riches et un marché de niche afin d’attirer une cible qui adore vos contenus.

Dans un second temps, il faut que vous ayez assez de contenus de qualité pour convaincre vos investisseurs de parier sur votre blog.

Mais comment faire pour passer d’un simple blog d’actualité, à un blog avec lequel vous allez gagner de l’argent ?

Les annonces publicitaires

Les revenus publicitaires font partis d’un des nombreux moyens de monétiser votre blog. Cette pratique est très utilisée pour des blogs ayant déjà un certain nombre de visites mensuelle et par conséquent, étant doté d’un trafic élevé.

Pour quelle raison ? C’est très simple, les annonces publicitaires fonctionnement au CPC, c’est-à-dire au coût par clic. Donc plus vous aurez de visiteurs sur votre blog, plus vous aurez de chances qu’ils cliquent sur les annonces publicitaires et plus vous gagnerez de l’argent.

La plateforme Google Adsense est la régie publicitaire de Google la plus utilisée sur les sites web et les vidéos comme supports d’annonces.

Grâce à la personnalisation des bannières publicitaires de Google Adsense, vous pouvez utiliser de nombreux formats et types d’annonces. : Selon le CMS que vous utilisez, vous pouvez intégrer un plugin pour configurer vos annonces.

Soyez bien sûr d’avoir suffisamment de traffic sur votre blog pour commencer cette stratégie d’annonce, sous quoi, vous gagnerez que quelques centimes…

L’affiliation

L’affiliation est une technique qui consiste à faire la promotion d’une marque, d’un produit ou encore d’un site web, par l’intermédiaire de bannières publicitaires sur des sites éditeurs (l’affilié).

La rémunération se fait lorsqu’un internaute clique sur la bannière, le redirigeant sur le site web de l’affiliateur, son formulaire d’inscription ou encore son webinaire…

Il existe différents mode de rémunération pour l’affiliation :

Le CPC

Le classique moyen de paiement au clic est reconnu depuis de nombreuses années dans l’affiliation.

C’est très simple : l’éditeur (affilié) est rémunéré par l’annonceur (affiliateur) pour chaque clic effectué sur la bannière publicitaire.

Le CPDC

Le CPDC, autrement dit le cout par double clic, renforce le système de paiement au CPC traditionnel. En effet, ce système contrôle l’engagement d’un internaute envers la bannière publicitaire.

En somme, la rémunération est effective seulement lorsque l’internaute a cliqué sur la bannière, puis sur le site web sur lequel il a été redirigé.

Le CPL

Le cout par lead est un système de paiement qui consiste à rémunérer l’affilié lorsque l’internaute est considéré comme un contact qualifié.

Comment se traduit un contact qualifié ? C’est une action engageante que l’internaute va effectuer.

Par exemple, l’internaute peut remplir un formulaire, faire une demande de devis ou encore télécharger un livre blanc, ce qui correspond dans les trois cas, à un don d’informations.

Le CPA

Le CPA (coût par action) est le mode de rémunération le plus utilisé en affiliation. Il consiste à payer une commission à l’éditeur en fonction des ventes générées par l’annonceur par son intermédiaire.

La vente de leads

En tant qu’expert dans votre domaine, votre blog a pour but d’apporter des informations avec de la plue value pour votre audience. Vous êtes là pour leur apporter des réponses et résoudre les problèmes qu’ils peuvent rencontrer face à un sujet de votre expertises.

Sachez que vous pouvez aller encore plus loin en proposant à votre audience d’en savoir plus sur les sujets qui les intéressent en les mettant en contact avec des professionnels. Par conséquent vous pouvez revendre vos leads à des organismes, des écoles de formation, etc…

La rémunération pour ce type de technique varie entre 1€ et 50€ le lead, suivant divers paramètres (marché de niche, qualité de la mise en relation, qualité du partenaire…).

Les articles sponsorisés

Vous n’y avez peut-être jamais pensé et pourtant, vous avez le moyen de rendre vos articles payant.

Il vous suffit de rédiger un article qui rentre dans vos thématiques, bien évidemment, mais pour promouvoir une marquee ou une personne. En général, les articles sponsorisés contiennent des contraintes imposées (nombre de mots, nombre d’image, style de rédaction…) avec un objectif précis.

Les marques ont recours aux articles sponsorisés pour gagner en visibilité (leur marque est mentionnée et visible par vos lecteurs) et booster leur référencement grâce aux liens entrant vers leur site web.

Cette technique est à privilégier si vous avez un trafic important et une certaine notoriété pour asseoir votre crédibilité. Sachant que la rémunération d’un article est de 30€ minimum environ, ce levier est une bonne source pour monétiser votre blog.

Ne dites-plus “relations presse” mais “relations médias” !

C’est un fait ! L’explosion des réseaux sociaux et les usages de l’internet everywhere/everytime permettent un accès universel à l’information. Cela change sensiblement la donne pour un grand nombre de profession, dont celui des relations presse.

Une mutation des enjeux ?

Non content de devoir s’adapter aux nouveaux outils disponibles, il faut désormais prendre en compte la mutation des enjeux et des différentes pratiques de tous les acteurs du secteur.

Pour tous les acteurs du secteur, que ce soit les professionnels de la communication, les internautes, les marques, les agences ou les journalistes, ces profonds changements des usages impactent la façon d’appréhender des métiers qu’on pensait connaître jusqu’ici.

Le marketing a évolué au rythme de ces nouveaux usages, pour permettre aujourd’hui à l’ensemble des acteurs d’exister sur internet au travers du « marketing digital » et de ses enjeux. On compte parmi ces différentes pratiques, le « brand content online » mais aussi le SEO, le retargeting ou le social media.

Une mutation digitale

Les relations presses elles aussi amorcent depuis quelques années leur mutation digitale. Et si le mot relation presse tendait à disparaitre au profit du titre de relations médias ? c’est un des symptômes de la transformation des RP de demain.

Pour comprendre la mutation de ces enjeux, nous avons voulu en savoir un peu plus.

Et c’est Catherine CERVONI qui a accepté de répondre à nos questions !

Catherine, peux-tu présenter rapidement ton parcours et ton métier ?

J’ai travaillé de nombreuses années chez l’annonceur comme responsable de communication, marketing et relations presse et public avant de ne gérer plus que cette dernière partie. En 2010 j’ai lancé ma propre activité toujours en RP ajoutant peu à peu une expérience complémentaire en ce qu’on nomme les RP 2.0. Ce qui me permets de mettre en place des stratégies à 360° avec une casquette consultante, attachée de presse et même formatrice.

Pour toi, quel-est le plus grand défi que doivent relever les RP dans cette révolution digitale ?

Aujourd’hui les RP doivent être en mesure de proposer la meilleure stratégie pour un client ce qui présuppose de maîtriser les relations presse dites traditionnelles ET les RP 2.0. Il faut savoir utiliser les bons leviers au bon moment et coupler les 2 intelligemment à chaque fois que cela est possible. Le métier change et se transforme en relations médias.

C’est un véritable défi car notre métier a considérablement évolué sous la pression du digital et de tous les nouveaux espaces d’expressions qu’il a fait naître comme les blogs et les réseaux sociaux. Nous avons dû continuer à nous intéresser aux journalistes mais aussi à de nouveaux influenceurs comme les blogueurs. Et quand je dis « s’intéresser » ce n’est pas seulement les identifier et constituer un fichier, c’est lire leurs articles, apprendre à les connaître, comprendre quels sont leurs centres d’intérêt et leurs attentes, et enfin essayer de les contacter et tisser des liens avec eux.

Comme cette « nouvelle génération » est très connectée, nous avons dû également apprendre à maîtriser les réseaux sociaux, sans compter que les journalistes se sont également emparés de ces réseaux sociaux comme nous le démontre la  dernière étude Cision  -91 % d’entre eux les utilisent dans leur cadre professionnel -.

Le CP et l’e-mail et ne sont plus les uniques contenus et outils que nous avons à notre disposition, surtout dans ce climat d’infobésité et de sur-communication (en moyenne un journaliste reçoit un CP toutes les 8 minutes !).

Nous avons dû réfléchir à « des contenus » plus adaptés, plus visuels, plus faciles à traiter, très qualitatifs et déclinés selon nos cibles. Nous avons dû apprendre à être de plus en plus agiles, à jongler entre différentes formes d’écriture ou de production qui répondent chacune à des codes précis.

Notre temps de travail a au minimum doublé !

Cette révolution numérique modifie t’elle les relations avec les journalistes ?

Elle a fortement impacté les relations avec tout notre écosystème, journalistes inclus. Les réseaux sociaux sont devenus un canal supplémentaire pour communiquer avec les journalistes, et pas seulement par message privé pour leur demander s’ils ont bien reçu un CP ou les inviter sur une opération. On a vu dans l’étude Cision que les journalistes utilisent notamment les réseaux sociaux : pour publier du contenu (71%), faire une veille (70 %), s’informer (61%). En partageant les informations de nos clients, nous avons une chance supplémentaire d’attirer leur attention. A plusieurs reprises des journalistes m’ont demandé des mises en relation avec mes clients suite à des parutions d’études : ils souhaitaient les interroger en tant qu’experts sur des dossiers qu’ils réalisaient.

L’étude révèle également une tendance émergente : l’utilisation des réseaux sociaux comme un indicateur de mesure : 57 % des sondés les utilisent pour savoir si leur contenu a eu du succès (a-t-il été partagé, commenté …) et 59 % estiment que c’est un indicateur qui leur permet d’orienter la création de leur contenu. Les réseaux sociaux deviennent l’une de leurs sources « d’inspiration » et nous avons plus que jamais intérêt à rechercher des sujets intéressants capables de générer de l’engagement toujours dans l’optique de les inciter à nous prêter attention.

Pour terminer sur une petite anecdote : il arrive que certains médias ayant repris une information de mes clients me disent « et n’hésitez pas à partager sur vos réseaux sociaux », ce que je fais toujours automatiquement.

Et qu’en est t-il des influenceurs ?

Le terme « Influenceur » se retrouve dans un nombre croissant d’articles, chacun a sa définition, chacun son classement sur ses propres critères… Nous avons voulu savoir qui ils étaient pour ceux qui étaient amenés à les contacter (les RP, les marketeurs et communicants). Pour cela nous avons mené, toujours avec Cision, une étude. Pour ces 3 métiers, les journalistes arrivaient en 1er (à 84 %) suivis des blogueurs (à 75 %) puis des experts (à 60 %). Comme je l’ai indiqué, les RP ont l’habitude de travailler avec la 1ère catégorie, ils ont dû apprendre à le faire avec les 2 autres. Pour ma part, cela a été à l’origine du blog que j’ai créé il y a quelques années : je voulais comprendre leurs contraintes, leurs attentes, ce qui est important pour eux … même si je ne suis pas très active par manque de temps cela a été et est toujours très riche en expériences.

Avec le social media, tu trouves que les entreprises ont parfois tendance à oublier les RP dans leur stratégie de marque ?

J’ai la chance d’avoir des personnes qui s’adressent à moi car elles ont compris qu’une stratégie devait être à 360° et donc intégrer RP et social media. J’ai toujours défendu l’idée qu’une stratégie efficace est basée sur un mix qui inclut le marketing/web marketing, les RP, la publicité, la communication … à chaque action correspond un objectif qui peut être commun mais parfois différent. Les RP / relations Influenceurs se construisent dans le temps, sur le long terme, elles nourrissent la notoriété. Une action de social média ou de marketing va générer des leads immédiats… Une entreprise a besoin de l’ensemble de ces actions et de les conjuguer dans une réflexion globale et non parcellaire comme c’est parfois le cas.

Je pense que la prochaine étape est plus d’apprendre à réfléchir et à travailler tous ensemble et à trouver la bonne organisation entre CM , RP, web marketeur, rédacteurs …

Pour terminer ce dossier, vous pouvez retrouver l’intégralité de cette étude ICI

Mailchimp dévoile sa solution de marketing automation

Mailchimp a annoncé le 12 août sa nouvelle solution de marketing automation disponible dès maintenant.

L’objectif du marketing automatisé est d’entretenir la relation avec un prospect suite à un premier engagement sur votre site. Mailchimp proposait déjà une solution presque similaire basée sur l’autorépondeur mais n’était pas assez spécifique au marketing automatisé. Désormais le service d’emailing massif nous offre Automation, une reconstruction complète de l’interface de l’autorépondeur qui permet de gérer dans une seule et même interface des emails multiples. Toutes sortes de scénarios d’automatisations y sont permis et la gestion des envois dans le temps a été améliorée. Voici ce qu’il y a à retenir de cette nouveauté en quelques points.

Les Workflows de Mailchimp

Votre campagne d’emailing se crée grâce aux workflows. Un workflow contient les emails qui sont activés suivant des actions spécifiques. Il vous permet d’établir l’ordre d’envoi de vos emails de manière simple et graphique.

Les workflows pré-définis de Mailchimp vont du traditionnel mail de bienvenue à l’internaute qui s’abonnera à votre newsletter au mail d’anniversaire pour vos abonnés en passant par l’avertissement par mail d’un stock faible sur un produit de votre boutique en ligne.

Mailchimp Marketing Automation Workflow

Maîtriser les heures d’expédition

Mailchimp facilite la mise en place d’un intervalle de temps qui sépare l’envoi d’un mail de celui qui le suit. Vous pouvez définir un envoi immédiat après qu’un internaute ait souscrit à une liste, après l’achat d’un produit ou suite à un lien cliqué. Vous pouvez également demander à Mailchimp d’espacer de tant d’heures / jours / semaines l’envoi d’un nouvel email et même n’autoriser l’activation de votre workflow que sur certains jours de la semaine. Ceci vous donne une plus grande liberté et une maîtrise totale de vos envois automatiques. Ils vous assurent d’envoyer vos emails à un moment où vos destinataires sont les plus susceptibles de les lire.

Mailchimp Send Times Marketing Automation

 

La segmentation pour mieux gérer votre marketing automation

La segmentation de vos listes est également de la partie sur le workflow. Plutôt que d’envoyer un email spécifique à toute votre liste selon une règle de temps, envoyez le uniquement aux inscrits qui remplissent certaines conditions. Vous serez certains de toucher de façon efficace vos clients ou futur clients.

Mailchimp Segmentation Automation Marketing

 

Personnalisation avancée et reportings efficaces

Chaque email peut être personnalisé à la manière des newsletters traditionnelles de Mailchimp. Vous pouvez alterner les templates sur différents mails au sein de la même campagne. Même chose pour le destinataire et tous les paramètres propres au réglage d’un email classique. Par soucis d’efficacité, les reportings peuvent être gérés sur l’intégralité du workflow ou uniquement pour un email spécifique.

Finalement, ce que Mailchimp a réussi à faire sur l’implantation du marketing automation au sein de son offre, c’est de garder la même facilité de création que ce que propose le service depuis ses débuts. Il est très simple de créer des workflows et la création des emails ne diffère pas de ce que nous avons l’habitude de faire avec Mailchimp. Une implantation qui renforce le sérieux et l’efficacité de Mailchimp.